COMMUNIQUE DU COLLECTIF BOUGE TA PREF IDF 30 JANVIER 2025
Circulaire Retailleau : des "sans-papiers" à vie ?
Depuis plusieurs années le collectif "Bouge ta préf !" dénonce la politique de non-accueil en préfecture : des milliers des personnes étrangères sont privées de leurs droits comme conséquence de cette politique.Le collectif, réuni en session plénière, réaffirme avec force que, contrairement aux déclarations du ministre, l'admission exceptionnelle au séjour n'a jamais été "la voie normale d'immigration et d'accès au séjour". En France, la régularisation s'obtient après des parcours extrêmement longs et kafkaïens pour les personnes étrangères. La circulaire Retailleau, qui ferme un peu plus toutes les voies de régularisation et augmente encore le pouvoir discrétionnaire des préfets, va devenir l'alpha et l'oméga du traitement des demandes de titres de séjour, au mépris de la vie des personnes qui vivent et travaillent en France depuis des années. Le collectif travaille à des réponses concrètes pour la riposte.

On appelle couramment « sans-papiers » les immigrés sans titre de séjour, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de papiers de leur pays d’origine.
Beaucoup sont des déboutés du droit d’asile, certains sont ni-régularisables / ni -expulsables.
Nous les orientons dans leurs démarches pour obtenir des papiers : régularisation par le travail, pour raison familiale,…Nous participons au COLLECTIF « BOUGE TA PREFECTURE IDF » qui agit pour l’obtention des rendez vous en préfecture. La « dématérialisation » conduit à l’impossibilité de déposer des dossiers.
Abonnez vous à la page facebook:
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Ainsi nous assistons les sans-papiers dans les démarches pour obtenir un rendez-vous en préfecture et les aidons à constituer leur dossier. Si nécessaire nous saisissons le tribunal administratif.
Nous domicilions aussi les mineurs les « mineurs isolés » qui sont pris en charge par MSF (Médecins sans frontières).
Les « sans-papiers », ne sont pas « sans droits », en effet ils peuvent s’ils en remplissent les conditions bénéficier de l’aide médicale et inscrire leur enfants à l’école, bénéficier de l’aide juridictionnelles pour certaines procédures auprès des tribunaux, et demander une carte de séjour s’ils remplissent les conditions légales ou les conditions de la circulaire Vals Environ 1.200 personnes inscrites (beaucoup avec des enfants) bénéficient de l’aide médicale.